mardi 26 mars 2013

Mode et mœurs : Quand la prostitution devient un mode de vie


Des filles s’exhibent et applaudies dans des bars

Des bars situés le long de grandes avenues de la capitale sont devenus le pole d’attraction de nombreuses jeunes filles et garçons, depuis quelque temps. Chaque soir à partir de 20 h, des filles dont l’âge varie entre 12 et 27 ans viennent s’y donner en spectacle.
Elles s’exhibent à moitié habillées devant les nombreux badauds qui viennent se rincer l’œil. « Ces filles, selon certains habitués, se livrent ainsi à la prostitution. Elles s’exhibent pour attirer d’éventuels clients » et les personnes en quête des sensations fortes y trouvent un lieu propice. Pour ces filles de joie, les garçons qui viennent au bar Bonbon Sucré sont attirés par le sexe.
Si les jeunes garçons et certains hommes matures viennent se régaler de ce spectacle, d’autres personnes par contre élèvent la voix, pour fustiger ces pratiques d’une autre époque. Quel exemple offre-t-on à notre jeunesse ? S’interrogent les bonnes consciences. Des ONG œuvrant dans ce secteur pour la protection des mineurs dénoncent ce comportement qui s’étend à travers les quartiers de la capitale, laissant dans l’asthénie la Brigade des mœurs.
Car mineures qu’elles sont, les filles de joie dont quelques unes inondent à la Place des artistes (ex Victoire) s’adonnent à la prostitution pour survivre. Mineures et prostituées, elles sont surtout visibles aux alentours du stade Tata Raphaël, le long de la rivière Kalamu, stade des Martyrs de la Pentecôte, aux alentours des marchés municipaux de Matete, Masina, Kimbanseke, bref à chaque commune ses filles de joie. Elles exercent leur activité la nuit, et traînent ou dorment dans des endroits non conformes voire insalubres.
« Ces jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle, de viols, d’esclavage sexuel et de prostitution forcée. Leurs bourreaux sont entre autres, les gangsters, les policiers, les militaires ainsi que des hommes âgés du quartier. Ces filles se prostituent et quelques-unes accouchent trop tôt », a déploré une mère de famille. Une fille mineure qui passe la nuit autour du stade affirme avoir déjà été victime de viol collectif des brigands. « Ils sont venus m’arrêter pendant que je dormais.ils ont roué de coups mon copain qui avait tenté de les dissuader. Ils m’ont emmenée et m’ont forcée à me livrer à eux », a-t-elle déclaré.
Ces violences sexuelles occasionnent des naissances non désirées. Des enfants qui naissent dans la rue. La population déplore l’accueil que réserve un bar situé au croisement des avenues du 24 Novembre et Madimba au quartier Mbaki dans la commune de Bumbu à ces jeunes filles. Pour ces filles de joie, les garçons qui viennent les contempler sont attirés par le sexe.
Et pour les personnes qui viennent se rincer l’œil à peu de frais, ce spectacle quotidien est pain béni. Ce qui explique le succès sans cesse grandissant de certains bars et terrasses de Kinshasa. Et que dire de la vente de boissons en hausse qui aident le tenancier à accroitre leur chiffre d’affaires ? Mais pourquoi ces filles de moins de 18 ans se livrent-elles à ce genre de prostitution peu usitée dans notre pays ?
Selon certains habitués, la dureté de la vie explique ce comportement marginal de ces jeunes prostituées. Elles n’exercent aucun métier, sinon le plus vieux métier du monde qui est le leur : la prostitution ! Ces jeunes filles restent dans des bars jusqu’aux petites heures du matin, attendant un éventuel client.
Si les jeunes garçons et certains hommes matures viennent se régaler de ce spectacle, d’autres personnes par contre élèvent la voix pour fustiger ces pratiques d’époque révolue. Elles se demandent ce qu’attendent les autorités municipales pour réprimer de façon décisive ces pratiques qui n’honorent pas. .
RTM

2 commentaires:

  1. Mode et Moeurs, mais qu'est-ce que vous proposez? N'avez-vous pas compris que la situation ne va pas changer tant que tu resteras dans le camp de ceux qui dénoncent sans rien de plus? Ces choses sont la vie du monde et vous l'appelez le plus vieux métier du monde. En d'autres termes, n'y a rien à y changer. Parlez d'autre chose, mon cher. Bonne chance.

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  2. merci de votre contribution cher lecteur...nous devons denoncer pour préserver l'éducation de nos enfants...si rien ne fait...nous allons créer le chaos...il y a d'autres sujets rassurez-vous

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