le DG de l'ABA aux côtés de la Déleguée WBI |
Grâce à sa nouvelle filière de conservation et restauration d’œuvres africains
Un département de conservation et de restauration
d’œuvres d’art vient d’ouvrir ses portes
à l’Académie des beaux-arts. Cette nouvelle filière de conservation et
restauration d’œuvres africains en bois polychromie et céramique est le fruit
depuis quelques années d’un partenariat entre l’Académie des beaux-arts (ABA) de la RD Congo et l’Ecole nationale
supérieure des Arts visuels de la Cambre (ENSAV) en Belgique. A cet effet, l’Académie des Beaux arts
s’apprête déjà à lancer sur le marché de
l’emploi ses premiers lauréats. Au total,
11 étudiants finalistes suivent une formation ad hoc.
C’est au cours d’un point de presse le samedi dernier que
le Directeur général de l’ABA, Henri Kalama Akulez a circonscrit le cadre de ce
partenariat entre son institution et l’ENSAV pour la création de cette nouvelle
filière de formation. « La RD Congo recèle d’un patrimoine culturel riche et diversifié composé
notamment de masques et autres œuvres d’art. Mais, hélas, ce patrimoine court
un danger permanent du fait de sa vétusté. D’où, la création de cette filière
au sein de l’Académie des Beaux arts permettra à coup sur de préserver et
sauvegarder ce patrimoine en danger », a indiqué le DG de l’ABA.
D’après l’orateur, cette
coopération autour de la création de la nouvelle filière de formation a débuté en 2011. Et ce
projet a bénéficié de l’appui financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles
International par le billet du ministère congolais des Affaires étrangères. Sur
terrain, à travers cette filière, l’ABA bénéficie de l’expertise de l’ENSAV,
l’une des principales écoles d’art et de design de Belgique qui a une aura
transnationale. En outre, le DG de l’ABA compte dans les tous prochains jours
élaborer un programme concret dans cette nouvelle filière.
Pour sa part, la Directrice générale de l’ENSAV, Mme Caroline Mierop a
révélé à l’assistance que l’ABA est la première institution en Afrique et en RD
Congo à organiser cette nouvelle filière. L’oratrice a évoqué aussi le bénéfice
de cette filière pour la RD Congo en termes d’opportunité en termes de création
d’emplois et d’expertise apportée dans le domaine de la conservation et de la
restauration des œuvres d’art en bois polychrome et céramique. Dans la même
optique, la déléguée Wallonie-Bruxelles, Kathryn Brahy a expliqué à
l’assistance les motivations de son institution à soutenir ce projet. Entre
autres du fait que cette filière va aider la RD Congo à restaurer et préserver son patrimoine
culturel.
Pour la petite histoire, L’ENSAV
de La Cambre est l’une des principales écoles d’art et de design de Belgique.
Outre la formation artistique, les étudiants reçoivent une formation théorique
et technique soutenue, générale et spécialisée, et sont encouragés à exécuter
des stages. Les études sont organisées en 5 ans et 2 cycles : Bachelor et
Master.
Saint Hervé M’Buy
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