Maryse Ngalula |
Une star du courant l’autre musique qui évolue…
La Délégation Wallonie Bruxelles a organisé un show samedi dernier en la salle Brel à Kinshasa de la chanteuse guitariste Maryse Ngalula. L’artiste avec sa guitare en bandoulière s’est armé sur scène pour dénoncer ce qui l’afflige…sur le plan de la thématique de sa musique…Et côté scénique, cet artiste du courant l’autre musique a évolué sur le plan scénique, elle est connue pour ses tours de chants et par sa façon de gratter sa guitare…à ces talents, elle accroche désormais le public en hissant aussi quelques pas de danse…elle n’est figé comme le passé sur scène…elle se donne maintenant au show et à la danse…elle imprime l’ambiance à toute l’orchestration Maryz Band. L’artiste a su communiquer avec son public au point d’inviter généreusement certains spectateurs sur la scène en occurrence sa nièce…elle a partagé la veine familiale au rythme de la danse mutwashi.
Maryse Ngalula s’emploie essentiellement à traduire en musique ses impressions et remarques sur le vécu quotidien de son environnement.
Née d’une famille de douze enfants dont elle est huitième, c’est auprès de l’un de ses frères Bassy Kalala que Maryse Ngalula encore très jeune s’initie aux différentes techniques du chant et de la guitare.
Plus tard, au début des années 90, elle parvient avec succès à gratter sur les cordes de sa toute première guitare et se décide, enfin, à écrire et à composer ses propres œuvres. Diplômée d’Etat en section Techniques Commerciales, Maryse Ngalula a en outre reçu une formation en non violence à l’Université de Rhodes Highlands en Afrique du Sud en 2007.
Alors que le ndombolo fait fureur dans la cité kinoise, Maryse choisit de ramer à contre courant en inscrivant son propre répertoire dans un style dont la base s’appuie sur le rythme traditionnel Luba (L’une des tribus de la partie centrale de la République Démocratique du Congo.) Elle va enrichir ce rythme du terroir à d’autres sonorités africaines et inévitablement au Jazz et Blues.
Femme africaine, très au fait des difficultés des femmes sur le continent, Maryse Ngalula sans être une féministe engagée, va s’appuyer sur sa musique pour promouvoir et protéger l’être féminin victime des persécutions.
C’est en 1998, lors du Festival-concours jeunes talents « Kin Ndule » organisé par l’Association Philippe Bernard en collaboration avec le Centre Culturel Français de Kinshasa, que !e grand public e les milieux professionnels de la R.D.Congo découvrent la nouvelle perle.
Maryse remporte le premier prix dans la catégorie solo et gagne en audience. Le Public comme la presse locale découvrent les qualités d’une nouvelle dame de la chanson congolaise évoluant sur les mêmes traces que Myriam Makeba, Abeti Masikini ou encore Aïsha Koné...
Saint Hervé M’Buy
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