Daniel Sotiaux, un partenaire de la biennale de Dakar |
Daniel Sotiaux fait partie de fidèles compagnons et partenaires culturels de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar. Il est parmi le rare acteur culturel d’avoir participé aux 10 éditions de cet événement culturel en Afrique. Dans les lignes qui suivent, il apporte sa lanterne sur le succès de cette rencontre à envergure internationale.
Daniel Sotiaux a noté deux grands moments dans cette biennale, par la sobriété de son ouverture par le Chef de l’Etat sénégalais et l’intelligence de propos attendus tant de la part du président de la République et de la part du président de la Biennale pour la promotion de la culture. En outre, pour l’orateur, la tenue de la 10ème édition de la biennale de l’art africain contemporain est d’entré de jeu un pari gagné dans la mesure où le Sénégal est dans une situation post-électorale. « C’est une biennale un peu historique à voir dans un contexte particulier, la grande manifestation, de l’après élections du nouveau président de la République. Personne ne savait ce que pouvait se passer en mai en 2012 quelques semaines après les élections ».
Evolution et longévité…
Le deuxième temps fort, Daniel Sotiaux a constaté qu’au départ, c’était une biennale qui rassemblait les artistes le plus connus de l’Afrique et depuis quelques éditions, le comité scientifique et le jury, composé des commissaires, ont opté pour l’émergence de maximum des talents nouveaux. « On découvre d’abord des artistes qu’on ne connaissait pas… en grand nombre…certains nous enchantent, d’autres nous déçoivent forcement… », a expliqué Daniel Sotiaux. En outre, il note qu’en 20 ans que Dak’Art est la seule manifestation culturelle de l’art plastique en Afrique à avoir tenue une telle longueur de temps. « Ici de manière systématique, tous les deux ans, nous connaissons les dates de la Biennale…ce qui guide cette permanence de la Biennale n’a pas d’autre exemple en Afrique…C’est exceptionnelle. La Biennale essaye de coller à l’évolution possible du monde et de l’Afrique en particulier. Et, je constate que le thème qui a été choisi cette année par le comité scientifique et par ces animateurs, sur le rôle social de l’artiste, est collé à l’actualité…a suivi la pulsation du monde. C’est tout à fait exceptionnelle…les bons moments, les bons débats. Donc quelque part, c’est une biennale qui continue à prendre des risques», a témoigné Daniel Sotiaux.
Saint Hervé M’Buy/Envoyé spécial
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