Le DG de l'ABA au centre |
L’actuel comité de gestion de l’Académie de Beaux-Arts (ABA), piloté par le
professeur Henri Kalama Akulez, son Directeur général, compte mettre sur pied, dans les prochaines
années, un département de la
photographie au sein de son institution.
Le projet de cette filière sera bénéfique
pour les congolais soucieux d’apprendre les techniques de la
photographie -journalistique, artistique et marketing.
En
effet, jadis, cette filière ne constitue qu’un
des cours dans le département de Communication visuelle à l’ABA. La
vision actuelle du comité de gestion est de faire muer ce cours en tout un
département autonome, avec l’appui des partenaires. Et, pour se faire, cette
institution d’enseignement artistique procédé déjà à une série de Masterclass
en photographie. Huit ateliers sont prévus pour une période de deux ans grâce à un partenariat entre l’ABA, le Pôle EUNIC-RDC et le réseau des centres culturels européens actifs en RD-Congo avec l’appui de
la Délégation de l’Union européenne.
Ces assises permettront aux experts de
réfléchir sur son contenu afin de baliser le chemin à l’ouverture d’un
département de photographie. Déjà, une quinzaine d’étudiants participent aux ateliers Masterclass.
Avec
l’émergence des technologies de la communication, toute personne est capable de
réaliser une photo grâce à son Smartphone. Les besoins en image augmentent plus
que les écrits. Cela justifie la démarche de l’ABA de mettre sur pied un
département pur une excellente formation en la matière. Cela
constitue du reste une bonne nouvelle pour des nombreux jeunes qui s’initie à l’art de la photographie. L’objectif de ce
projet est de fournir une base pour la professionnalisation du secteur de la
photographie en RD-Congo en équipant les étudiants de l’ABA en compétences
requises sur les plans théorique et pratique de la photographie. Et de fil en
aiguille, ils vont bénéficier, en plus, des connaissances essentielles en
entrepreneuriat.
La vision des experts
Pour
le professeur Henri Kalama Akulez,
Directeur Général de l’ABA, ce projet répond aux besoins de la société
congolaise. « Il est souhaitable de donner une éducation qui est en adéquation avec le
marché de l’emploi et celui de l’entrepreneuriat… le cours de la photographie,
dispensé jusque-là à l’ABA, doit se muer à un département autonome », a-t-il déclaré l’orateur. Le DG de l’ABA
est, du reste, optimiste à l’issue de ce
projet. Il estime que les photographes formés seront utiles pour palier au
besoin réel du marché.
Saint Hervé M’Buy
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