La Fondation Bill
Clinton affirme avoir recensé une cinquantaine de morts mercredi 17 mai à la suite
de l’évasion survenue à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.
Selon elle, environ six cents détenus se
sont évadés de cette maison carcérale. Parmi les évadés, elle cite le chef
spirituel du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala (BDM), Ne Muanda
Nsemi. Les autorités de Kinshasa parlent d’une cinquantaine d’évadés et
mettent en cause les adeptes de cette secte.
Le député Ne Muanda Nsemi avait été arrêté en mars dernier à Kinshasa. Il
est notamment poursuivi pour outrage au chef de l’Etat et incitation à la
violence.
Son avocat dément toute implication du mouvement politico-religieux dans
cette évasion de Makala. Il prévient qu’il tiendrait le gouvernement comme
responsable de tout ce qui pourrait arriver à son client.
Selon des sources pénitentiaires, Franck Diongo, Eric Kikunda
et Firmin Yangambi, actuellement détenus à Makala, ont été forcés de
s’évader. Sans succès. Ils sont toujours dans la prison. Jean-Claude
Muyambo et Eugène Diomi Ndongala, deux hommes politiques incarcérés à Makala,
sont toujours soignés dans des centres hospitaliers privés de la ville.
Trois personnes condamnées dans le cadre du procès de Laurent-Désiré
Kabila ont également réussi à s'enfuir, selon des sources de la
prison de Makala qui ne révèlent pas leurs identités.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, promet de
faire la lumière sur cette évasion, après une réunion de sécurité avec certains
responsables de cette prison.
Entre-temps, la situation revient à la normale à la prison centrale de Makala et ses environs. Des coups de feu avaient été
entendus dans le quartier pendant de longues minutes aux premières heures de la
matinée.
La circulation dans le quartier est paralysée. Les bus et taxis-bus ne
circulent pas encore. Seuls les motos et les piétons circulent sans problème.
La police a barricadé la route principale.
Radio Okapi/Congo
Création Active
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