Dans la ville province de Kinshasa,
entre lucre et passion, de petits
groupes d’homosexuels tentent timidement de se faire une place au soleil dans
les artères de Kinshasa. Dans les points chauds à Kinshasa by night tels qu’au
quartier Yolo dans la commune de Kalamu, dans les salons de coiffure dames un
peu partout à Kinshasa, à bon marche dans la commune de Kalamu, ils ont crée
leur club de rencontre.
De fil en aiguille, ils s’exposent
non seulement aux injures et à la moquerie de la société qui désapprouve leurs
déviations sexuelles. Les experts en
santé voient par leurs comportements un risque accru aux IST et VIH/Sida. Ils
gênent le public dans leurs accoutrements un peu osé et grotesque.
Dans un night
club, un homosexuel, vêtue comme une
dame, s’est retrouvé dans une toilette pour homme, son prédécesseur lui a prié
d’aller voir ailleurs chez les dames.
Décidément, la scène est passé au ridicule. Il se fait passer pour une
femme, mais devant l’urinoir, il est forcé de se soulager chez les hommes.
Certains
d’entre eux sont encouragés par des
mouvements gays à travers le monde. D’autres s’accrochent à cette
pratique pour souci de lucre. Etre homosexuel c’est une volonté qu’affiche une
personne de marcher à l’encontre de la
tradition. Il est possible de naitre efféminé, mais homosexuel
on le devient par une certaine
initiation ou snobisme. De nos jours,
les homosexuels essayent petit à petit
de sortir de la clandestinité dans laquelle ils vivaient depuis des années, à
cause des regards généralement hostiles des gens. La clandestinité aussi expose
ses compatriotes à se détourner des organisations qui œuvrent contre le
VIH/Sida et IST. Ils ne sont pas fichiers parce qu’ils opèrent dans la
clandestinité. Et leur pratique est classée à risque plus que ceux des
hétérosexuels dans la mesure où leur mode de prévention parait un peu
spécifique.
Certains
tentent aujourd’hui de revendiquer ce qu’ils considèrent comme leur droit.
Jusque là à Kinshasa, face à la mondialisation,
la législation restreint la liberté des homosexuels. Alors qu’ailleurs,
les homosexuels peuvent se marier ; mais ce n’est pas le cas en RD Congo.
Si les articles 40 de la Constitution et 330 du Code de la famille garantissent
le droit au mariage à tout citoyen. La loi est stricte. Certains textes sont
particulièrement explicites quant aux personnes qui peuvent contracter ce lien.
« Toute personne a le droit de se marier à la personne de son choix, mais
de sexe opposé… » Donc, les homosexuels ont tort à aller à l’encontre de cet
esprit de la loi.
Dans la
société congolaise, l’homosexualité est désapprouvée dans la plupart de cas.
Les gens considèrent les homosexuels comme des personnes anormales. L’Eglise en général taxe l’homosexualité de sorcellerie ou
déviation sexuelle, de la débauche et autre pratique digne d’orgie. . En Afrique, cette pratique a existé depuis
toujours mais dans la clandestinité. Dans ce cas, elle a été souvent liée à la magie et à des pratiques mystiques.
Saint Hervé M’Buy
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