vue de quelques éléments de FDLR |
Au lendemain de la prolongation, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilité en RD Congo (Monusco) et la célébration, dans la méditation et la tristesse, du Cinquante-deuxième anniversaire de l’accession à la souveraineté nationale et internationale de la RD Congo, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) condamne et dénonce pour la énième fois, les violations massives des droits humains et du droit international humanitaire en cours de perpétration à l’Est de la RD Congo, plus particulièrement dans la province du Nord-Kivu.
Face à cette tragédie, le plus important pour la Voix de sans voix serait que tout la communauté internationale éprise du respect des droits humains, du droit international humanitaire et de la stabilité et la paix dans le monde condamne sans retenue ni ambages le président Paul Kagame. Dans le même registre, cette Ong de droits de l’homme le pousse à privilégier un dialogue franc et sincère avec la RD Congo dont la population de l’Est est meurtrie depuis plusieurs années. De même, pour mettre fin au fond de commerce consécutif à la présence des FDLR en RD Congo, la VSV estime que le Président Paul Kagame doit ouvrir l’espace démocratique au Rwanda et dialoguer avec ses compatriotes FDLR soient-ils, qui sèment la désolation dans un pays qui n’est pas le leur.
Pour la RD Congo, tout en appréciant et encourageant les dernières positions du gouvernement sur l’appui avéré du Rwanda aux mutins ainsi que les efforts déployés militairement, politiquement et au niveau diplomatique, la VSV attire néanmoins l’attention des autorités congolaises sur les allégations de complicité de Balkanisation de la RD Congo à partir non seulement de Kigali mais également de Kinshasa.
Aux nations unies, la VSV les recommande d’œuvrer positivement en faveur de la tenue des dialogues politiques internes dont l’un au Rwanda et l’autre en Ouganda aux fins de régler définitivement les problèmes sérieux de la gouvernance démocratique dans ces deux Etats de manière à y assurer un retour apaisé et sécurisé de leur citoyens respectifs dont certains enfants à l’époque du génocide ou nés après le génocide ne peuvent nullement être traités des génocidaires.
Saint Hervé M’Buy
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